Hier, j’entendis une
chanson de Taylor Swift à la radio, et il me semble que je senti quelques
larmes se bousculer pour couler sur mes joues. Et pourtant, la magnifique
chevelure de l’artiste m’émeut plus que ses textes, habituellement.
Et puis, quelques
minutes plus tard, le générique d’ouverture d’un film, que j’avais trouvé
borderline ennuyeux à la première écoute, me fit perdre le peu de contrôle que
j’avais sur mes paupières, et mes larmes s’échappèrent. Je n’arrivais point à
me souvenir du dénouement, mais je savais que c’était triste.
Tsé.
Et je crois que c’est
à ce moment que mon corps se sépara en deux, que ma conscience m’observa de
haut, trop découragée du pathétisme que je frôlais.
Tentant, alors, de me
reprendre en main, je pris un mouchoir, mais je tombai face à face avec la
saleté qui s’était installée assez aisément sur ma table de salon. Je laissa
mon nez couler et épousseta vigoureusement
l’ennemi. (Sachez que je vous aime beaucoup pour être d’une telle
limpide honnêteté…À l’écriture de cette phrase, j’ai jeté un coup d’œil à cette
dite table pour réaliser qu’elle était encore poussiéreuse…Et ça été plus fort
que moi, je l’ai re-nettoyé.) Action prémisse à un ménage complet de mon
appartement, le genre où je nettoie avec du windex mon écran de Iphone.
Puis là, furtif coup
d’œil à la télévision. Léger moment où j’oubliai que j’étais en névrose de
propreté. Un jeune gymnaste breton est tellement fier de sa performance aux
barres latérales aux Olympiques, c’est d’une beauté…émouvante. Oui, je pleure
encore.
J’en perdis même
tellement d’énergie que j’eu envie de chocolat.
J’enfilai, alors, une paire de jogging
afin de faire une petite épicerie de crème glacée à la pâte à biscuit et
brownie quadruple chocolat, mais un miroir m’entrevît le chemin. Hier étant une
moins bonne journée pour l’estime de mon physique, je décidai de renoncer à
l’orgie de calories.
Et là soudainement, je
re-changeai d’idée.
Dans la rangée des surgelés,
deux enfants jouaient, m’empêchant ainsi d’accéder à l’extrême réconfort.
Étant d’une naturelle patience hors du commun, je leur expliquai calmement que,
pour m’assurer une bonne santé mentale, j’étais contrainte, avec désolation,
d’interrompre leur coquine aventure imaginaire pour ouvrir la porte qu’ils
protégeaient.
Exactement comme
cela…Peut-être avec trois ou quatre octaves plus hautes…Et quelques grognements
au fond de la gorge…Et le visage rougit par l’émotion...
Bref, hier j’étais en
SPM. Pis aujourd’hui j’ai eu une frivole envie de faire un joli exercice de style
en accordant mes verbes au passé simple. C’est beau le passé simple…si lyrique
que je vais peut-être re-re-re-pleurer, faites attention!
Karine
@k_c_a
** Concours terminé! **
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Ensuite, en commentaire à cet article, dites-nous comment vous gérer vos crises SPM? Rage de ménage? Chanson triste? Chocolat? Shopping? Film triste?
Le tirage se fera vendredi à minuit!
Bonne chance les filles ;)
j'ai beaucoup de chance car je n'ai pas de SPM :)
RépondreSupprimerMagasinage de souliers :)
RépondreSupprimerFilm d'amour et shopping !! Lol
RépondreSupprimerJe me fais un délicieux repas réconfortant et j'écoute des séries TV en rafale
RépondreSupprimerMelM
mel_mech@hotmail.com
Je n'ai pas de SPM.
RépondreSupprimerJe n'ai pas non plus de crises SPM.
RépondreSupprimerJe participe tout de même !
Merci
dr0p_dead@live.fr