mercredi 8 août 2012

Karine et les SPM


Hier, j’entendis une chanson de Taylor Swift à la radio, et il me semble que je senti quelques larmes se bousculer pour couler sur mes joues. Et pourtant, la magnifique chevelure de l’artiste m’émeut plus que ses textes, habituellement.

Et puis, quelques minutes plus tard, le générique d’ouverture d’un film, que j’avais trouvé borderline ennuyeux à la première écoute, me fit perdre le peu de contrôle que j’avais sur mes paupières, et mes larmes s’échappèrent. Je n’arrivais point à me souvenir du dénouement, mais je savais que c’était triste. 

Tsé.

Et je crois que c’est à ce moment que mon corps se sépara en deux, que ma conscience m’observa de haut, trop découragée du pathétisme que je frôlais.

Tentant, alors, de me reprendre en main, je pris un mouchoir, mais je tombai face à face avec la saleté qui s’était installée assez aisément sur ma table de salon. Je laissa mon nez couler et épousseta vigoureusement  l’ennemi. (Sachez que je vous aime beaucoup pour être d’une telle limpide honnêteté…À l’écriture de cette phrase, j’ai jeté un coup d’œil à cette dite table pour réaliser qu’elle était encore poussiéreuse…Et ça été plus fort que moi, je l’ai re-nettoyé.) Action prémisse à un ménage complet de mon appartement, le genre où je nettoie avec du windex mon écran de Iphone.

Puis là, furtif coup d’œil à la télévision. Léger moment où j’oubliai que j’étais en névrose de propreté. Un jeune gymnaste breton est tellement fier de sa performance aux barres latérales aux Olympiques, c’est d’une beauté…émouvante. Oui, je pleure encore.

J’en perdis même tellement d’énergie que j’eu envie de chocolat.

J’enfilai, alors, une paire de jogging afin de faire une petite épicerie de crème glacée à la pâte à biscuit et brownie quadruple chocolat, mais un miroir m’entrevît le chemin. Hier étant une moins bonne journée pour l’estime de mon physique, je décidai de renoncer à l’orgie de calories.

Et là soudainement, je re-changeai d’idée.

Dans la rangée des surgelés, deux enfants jouaient, m’empêchant ainsi d’accéder à  l’extrême réconfort. Étant d’une naturelle patience hors du commun, je leur expliquai calmement que, pour m’assurer une bonne santé mentale, j’étais contrainte, avec désolation, d’interrompre leur coquine aventure imaginaire pour ouvrir la porte qu’ils protégeaient.

Exactement comme cela…Peut-être avec trois ou quatre octaves plus hautes…Et quelques grognements au fond de la gorge…Et le visage rougit par l’émotion...

Bref, hier j’étais en SPM. Pis aujourd’hui j’ai eu une frivole envie de faire un joli exercice de style en accordant mes verbes au passé simple. C’est beau le passé simple…si lyrique que je vais peut-être re-re-re-pleurer, faites attention!

Karine
@k_c_a


** Concours terminé! **



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Bonne chance les filles ;) 






6 commentaires:

  1. j'ai beaucoup de chance car je n'ai pas de SPM :)

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  2. Magasinage de souliers :)

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  3. Je me fais un délicieux repas réconfortant et j'écoute des séries TV en rafale

    MelM
    mel_mech@hotmail.com

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  4. Je n'ai pas non plus de crises SPM.
    Je participe tout de même !
    Merci

    dr0p_dead@live.fr

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