mercredi 9 mai 2012

Que le sort puisse vous être favorable.



Je suis le genre de personne qui se retrouve souvent à aller au cinéma seule, faute de trouver comparse chaud à l’idée de voir les films qui m’allument (bref, je ne cours pas vraiment les box-offices.)

Mais, parce que je suis la meilleure petite copine que la Terre n’ait jamais porté (hihi), c’est en énonçant le barbare que la bande-annonce évoque que je me dirige, pour mon copain, vers l’écoute de Hunger Games.

C’était il y a 1 mois. Depuis, j’ai revu le film une deuxième fois ainsi que terminé les trois romans.
Cet univers a presqu’envahi ma vie. Les trois tomes ont monopolisés une partie de ma sociabilité en public, mon rendement au travail ainsi que certaines heures, essentielles à un teint de pêche, de sommeil.

Si je laissais couler l’eau un petit peu trop longtemps lors de mon brossage de dents, une voix intérieure me rappelait qu’au District 12 ils me lapideraient pour un tel geste!
Pour ceux n’ayant pas encore découvert Hunger Games, bah je ne vous dis rien. Vous DEVEZ lire les romans ainsi que voir les films. Ensuite, vous reviendrez lire mes quelques lignes afin de comprendre ma dernière phrase.

Bref, grâce à Peeta, à la critique entre les lignes de la société actuelle quant au voyeurisme des gens, à la caméra à l’épaule présente dans le film, au fait que je voyais rarement venir  la suite des événements dans les romans, cet univers est devenu partie intégrante de mes pensées et conversations le temps de quelques semaines.

Mais c’est aussi, même surtout, car au delà du fait que ça fait du bien de voir une jeune femme porter une telle histoire (devenue un succès box-office mondial) sur ses épaules, ça fait du bien de voir une jeune femme très loin d’être parfaite au centre de l’action.

C’est réaliste et rassurant de voir, même de manière fictionnelle, que nous n’avons pas nécessairement besoin d’être logique et émotionnellement stable pour presque dominer le monde. (Bon, je résume de manière trop grossière ici!) Beaucoup de la bataille afin d’égaliser les droits des femmes a été fait,  mais il y a encore du chemin à faire. Et des immenses succès porté par une femme, comme celui-ci, n’empêche que c’est inspirant pour plusieurs

Bref, bonne lecture! 

Karine Côté-Andreetti


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