Karl Hardy & sa Folle Histoire

Photo par N. Hardy

Il y a un moment que l'aventure VJ recherché est terminé. Toutefois, je vois encore souvent passer le nom de Karl Hardy à travers Twitter et Facebook. N'ayant malheureusement pas remporté la finale du concours, Karl ne s'est vraiment pas laissé abattre et mène de front une carrière florissante. Publiant son premier livre à l'automne, c'est d'ailleurs lui qui m'a contacté pour faire une entrevue et je me suis dit "Pourquoi pas?" Je me souvenais alors du garçon coloré et extraverti qui semblait avoir un gros coup de cœur pour la mode. Toutefois, j'ai voulu sortir un peu du contexte mode (vous allez me pardonner?). L'interview qui devait être centrée sur la mode a pris une toute autre tangente, car je voulais en apprendre d'avantage sur son projet et sur lui-même.

J'ai découvert un cœur fragilisé par un passé teinté d'expériences formatrices.

Voici alors la  moitié de l'entrevue, celle qui était centrée sur la mode. Je publierai la deuxième partie, plus intimiste, au courant de la semaine.

Bonne lecture!

Quel rapport entretiens-tu avec la mode? Seulement des vêtements ou l'expression extérieure de ta personnalité?

La mode est pour moi le meilleur moyen d’exprimer qui je suis. Je m’inspire de la musique que j’écoute, de personnes avec qui je partage ma vie, de modèles du milieu afin de créer mon style. Chose certaine, j’aime être différent et attirer l’attention.

Je dis toujours la même chose : un jour je porte un jean orange et un chandail brillant, le lendemain je suis complètement en noir avec un veston et des souliers chics. Je m’ajuste selon mon horaire, selon les gens avec qui je travaille.

Le plus important, c’est d’être bien dans sa peau.

Qui étaient tes modèles de mode et de style en grandissant?

Très jeune, ma maman m’a donné l’envie d’aimer la pop. Les chanteuses que j’ai aimé toute mon enfance sont certainement celles qui m’ont le plus inspiré.

Les Spice Girls pour leur classe, leur beauté. Chacune était très différente et avait son style particulier, c’est ce que j’ai toujours apprécié.

Donna Summer et Diana Ross pour leur style glamour, deux «divas» qui sont pour moi encore deux modèles phares en tout ce qui concerne la mode et la musique.

Cindy Lauper et Madonna pour leur extravagance, leur audace, leur différence. Ces deux femmes ont crée plusieurs mouvements qui ont influencé plusieurs hommes et femmes. 

Je ne me suis jamais inspiré des hommes.

J'ai ensuite demandé à Karl de faire un lien avec l'entrevue du blogue Danishaz, l'essentiel e(s)t l'accessoire où Karl présentait ses 5 accessoires essentiels. J'ai voulu faire suite à cette entrevue en demandant à Karl de me présenter les pièces de vêtement dont il ne peut se départir, ses favoris dans sa penderie.  En plus, Karl a pris des photos de ses chouchous, pour vous lectrices des Carnets Mode. Vous êtes tellement V.I.P!!!



 

1- Je porte toujours un manteau quand c’est nécessaire. J’adore l’automne pour ça! Que ce soit un cuir pour un style rocker, ou encore en jean pour un style hipster, je profite de cet accessoire pour avoir un style différent chaque jour.

2- J’ai toujours quelque chose de brillant. Que ce soit dans un collier, un bracelet, ou encore dans un chandail, j’aime «briller». Il est certain que je n’ai pas encore osé porter des paillettes en pleine journée et que je le fais plus souvent dans les clubs, mais peut-être viendra le jour où j’aurai besoin de le faire...

3- Les lunettes. J’en ai une vingtaine de paires. Certaines ont de la force, d’autres pas. J’en profite pour jouer avec les formes, les couleurs et les différents styles. Quand on porte des lunettes, on change complètement le visage et la personnalité, et j’aime ça. J’imagine que mon amour pour les lunettes vient de mon passage à l’école de théâtre. J’aimais beaucoup faire le clown, me déguiser pour faire sourire les autres. Maintenant, j’utilise tout ça pour avoir un style beaucoup plus fashion.

 

4- Mes chaussures de chance. Tout le monde a une paire de CONVERSE dans sa garde-robe! On est tellement confortable, on a jamais mal aux pieds! J’ai eu cette paire à Musiqueplus, pour un gala d’élimination, lorsque j’ai eu pour la première fois le vote du public. En entrant à nouveau dans le loft, ma meilleure amie Fannie, a dessiné un coeur en avant. Je les porte encore fréquemment et je les affectionne particulièrement. Comme si chaque pièce avait une signification dans ma vie...

5- J’ai une tonne de chandails Madonna. Chaque fois que j’en vois un, que ce soit dans une boutique de souvenirs ou dans un magasin de musique, je l’achète. J’en ai commandé sur eBay pour des centaines de dollars! Quand je l’ai vu à Montréal pour la première fois, je pense que j’ai dépensé pour 400$ de marchandise. Il faut que je me calme... mais bon, je pense que j’aime trop cette chanteuse pour me contrôler! J’ai d’ailleurs plusieurs chandails de bands, de chanteurs, de musique... je trouve que ça ajoute de la couleur à mon style et que ça colle bien à ma personnalité puisque la musique est ma première passion dans la vie.





Et voilà!!  Si vous voulez en apprendre plus sur le projet de livre de Karl, attendez la 2e partie de l'interview. Si vous êtes trop impatients, allez visiter sa page Facebook, suivez-le sur Twitter  @karlhardyy  ou visiter le site de sa maison d'édition, Cogito Médias.