mardi 17 juillet 2012

Karine et la décoration




À quel âge devrions-nous commencer à ressentir de la satisfaction à habiter dans un décor de madame? Y a-t-il une norme?

Juste pour me rassurer que mon désintérêt à assister le shopping en ligne d’une amie, excitée comme une pré pubère devant Justin Bieber à l’idée de décorer son nouvel appartement, est partagé.

Restons tout de même sain d’esprit. Me promener dans les milles décors d’un IKEA me procure plusieurs heures de plaisir. Je pinterest des tellières pastelles. J’aime les accessoires cutes. Bref, j’aime aussi, comme de nombreux humains, être entourer de belles choses.

Mais je suis incapable de me défaire de mes looks décos de pré-adulte (pour ne pas dire d’adolescente).

Je me rappelle lorsque j’étais au secondaire; ma chambre se rapprochait d’un sanctuaire. Recouvertes de montages photos faits maison de mes inspirations ainsi qu’artistes préférés et tapissées de souvenirs; allant de photographies marquant les évolutions de styles de ma personne et de mes amies à chacun des billets des spectacles qui ont eu la chance de me compter parmi leur public!

Quelques années plus tard, les murs blancs du salon de mon appartement sont cachés par un poster des Beatles, des affiches de mes films préférés, une affiche vintage de l’agent 007 (faut faire des concessions lors de la vie à deux), un très large cadre présentant des Westfalia, des œuvres de peintres que j’affectionne ainsi que par des photographies (dorénavant dans des cadres, au moins!) de couple.

Presque chacune des tablettes mise en place accueille une horloge (une bébé fascination dont j’abuse sans modération) entre lesquelles je tente de placer gracieusement des films, des jeux vidéos et des livres par manque de place dans ma seule grande bibliothèque.
J’ai un mur complet recouvert par des vinyles inutilisables.

Bref, l’esthétisme de mon espace vital cri à plein poumon ma réticence à vieillir.
Pourtant, j’ai accédé à l’étape maniaque de propreté assez rapidement. Ma balayeuse est branchée en permanence afin de l’utiliser aussitôt l’ennemi aperçu, j’envoie des images par messages textes des miettes laissées sur le comptoir par l’homme…

Je nettoie autant que ma maman, que j’appelais abusive il y a quelques années.
Peut-être qu’un jour je vais désirer des napperons qui rendent justice à mon set de vaisselle. Honnêtement je ne me le souhaite pas. Pas que je ne bave pas en voyant un décor enchanteur dans un magasine en criant à mon copain que dans la maison de nos/mes rêves (qu’il construira tsé) ce sera exactement comme cela. Mais… je ne sais pas, je me sens bien pour l’instant! Et je n’ai aucune raison valable! Bon. Pas de jolies morales en fin de texte pour aujourd’hui!

Je vous laisse le mot de la fin! Décrivez moi dont à quoi ressemble votre salon mesdames? J



 Photos: Pinterest


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